Caroline Wozniacki est une joueuse de tennis danoise et première mondiale pendant 67 semaines entre 2010 et 2012. Six ans après, elle atteint une nouvelle fois la plus haute place, suite à sa victoire à l’Open d’Australie en janvier 2018 : son premier titre dans un tournoi du Grand Chelem.
En septembre 2018, elle est pourtant éliminée aux Masters de Singapour. C’est pour elle le moment d’annoncer sa maladie. En conférence de presse, elle déclare souffrir d’une polyarthrite rhumatoïde, qui est une maladie auto-immune, où le système immunitaire s’attaque à la membrane synoviale des articulations.
Au début, ça a été un choc, vous vous sentez comme une des athlètes les plus en forme, vous avez cette réputation, et tout d’un coup, vous devez gérer ça. C’est difficile à digérer.
Quelques semaines après le tournois de Wimbledon, elle explique avoir ressenti une fatigue inhabituelle. Elle dit également s’être réveillée un matin incapable de lever les bras au dessus de sa tête. Suite à une consultation médicale, le diagnostic tombe, juste avant l’US Open, elle est atteinte d’une polyarthrite rhumatoïde.
Ce n’est idéal pour personne évidemment, plus encore quand vous êtes sportif professionnel. Mais au final (…), vous avancez, vous faites face et vous trouvez le moyen de le gérer et de vivre avec. Je suis très fière d’être restée positive (depuis le diagnostic) et de ne pas avoir laissé ça me freiner.
Caroline Wozniacki a souhaité garder sa maladie secrète pendant plusieurs mois «parce que je ne voulais pas donner d’avantage à qui que ce soit, ni laisser penser que je ne me sentais pas bien».
Son mental lui a permis de rester positive et de poursuivre sa carrière dans le tennis brillamment en suivant un traitement adapté. Elle est resté convaincue que sa maladie n’aurait pas d’impact sur sa carrière. Ce diagnostic ne l’a pas empêchée de continuer de se battre et de remporter son 30e titre à l’Open de Pékin, en deux sets face à Anastasija Sevastova.
Il faut juste être positive et travailler avec, et il existe des moyens de se sentir mieux, alors c’est génial.
En 2020, elle réalise son dernier match professionnel lors de l’Open d’Australie, et au troisième tour, elle s’incline en trois sets. Une vraie leçon de vie et d’optimisme qui lui a permis de rester à la plus haute place tout au long de sa carrière.
Sources : L’Équipe, Women sports, L’Express