« Quand il était petit, il était vraiment très actif. Il avait toujours besoin d’apprendre de nouvelles choses. » Pour les parents d’enfants TDAH et/ou HPI, « tenir la cadence » est souvent ce qui pose problème. Aurélie s’explique : « Ma plus grande victoire, c’est d’arriver à suivre le rythme de mon fils et de me dépasser au quotidien pour faire tout ce que je peux pour son bonheur. » En France, le TDAH concerne 3 à 6 % des enfants de 6 à 12 ans. Pour We Are Patients, Aurélie se livre sur son quotidien de maman aidante et patiente.
Comment as-tu appris que ton fils était TDAH et HPI ?
Aurélie : Je l’ai compris très rapidement parce que, à six mois, il disait déjà son premier mot. À un an, il commençait à faire des phrases et, à trois ans, il était taxé d’élément perturbateur à l’école… Je suis allée au Centre Médico-Psychologique de ma région. Il a été diagnostiqué là-bas. Le fait de le diagnostiquer a permis d’appréhender une certaine forme d’éducation, et de comprendre comment il fonctionnait, puisqu’un TDAH ne fonctionne pas comme une personne normale.
Quelles sont les difficultés que tu rencontres, avec lui ?
Aurélie : Il n’est pas du tout autonome sur pas mal de choses, comme s’habiller tout seul ou prendre sa douche. À l’école, ce n’est pas toujours évident, parce qu’il est souvent embêté. Il devrait y avoir des adaptations, mais elles ne sont pas prises en compte. Après, plus il grandit, mieux ça va ! On a eu la chance, l’année dernière, de rentrer dans le programme « Barkley », une méthode comportementaliste qui permet de donner des outils aux parents dans leur quotidien.
Quel serait ton conseil aux parents d’enfants TDAH et/ou HPI ?
Aurélie : Mon conseil, c’est d’écouter son ressenti en tant que parent, parce qu’on a beau avoir un entourage qui veut être bienveillant, on connait quand même ses enfants. Même si ça fait peur, mettre des mots sur la maladie permet aussi d’avancer et d’avoir les clés en main pour le futur.
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