VIDÉO. Anaïs a été diagnostiquée d’une spondylarthrite ankylosante et d’une thyroïdite de Hashimoto. Elle est aujourd’hui très sportive et prouve que la maladie ne l’empêche pas de vivre sa passion.
Comment as-tu réagi à l’annonce du diagnostic ?
Quand on m’en a parlé en 2009, je suis partie en mode « ok, on oublie. » Déni total. J’ai vécu ma vie comme il fallait, tout en étant dans le déni complet du fait que j’étais peut-être malade et qu’il y avait certainement quelque chose derrière.
Parle-nous de la place du sport dans ta vie.
Le sport dans ma vie, c’est hyper important. C’est vrai que, personnellement, ça m’aide beaucoup à gérer mes crises. Plus je fais de sport, en m’écoutant et en adaptant, moins j’ai de crises et de douleurs, donc c’est tout bénef !
Pourquoi as-tu décidé d’en parler sur Instagram ?
Au tout début, je suis allée sur Instagram en 2013, je crois. Je me suis dit que moi, quand j’ai été diagnostiquée, personne ne m’a dit « Oui, tu pourras faire du sport. Oui, ça va aller, ce n’est pas grave. » J’ai voulu être cette personne-là, celle que j’aurais aimé trouver et avec qui j’aurais aimé m’asseoir dans un café quand j’ai eu mon diagnostic. C’est important pour moi de montrer qu’en fait, ça va aller, et que la vie continue.
De quoi es-tu fière dans ton parcours ?
C’est dur, parfois, d’être fier de soi. Mais à chaque fois que je fais une course officielle, déjà, sur la ligne de départ, je me dis « Purée, je suis là ! » Il y a 5 ans, je regardais les cannes pour me déplacer, pour marcher. J’en étais à ce point-là. C’est ça, en fait, ma plus grande victoire : c’est de me dire que je suis capable de faire des choses qui étaient impensables pour moi il y a 5 ans.
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