VIDÉO. Diagnostiquée tardivement, Sarah a pris connaissance de son Syndrome des Ovaires Polykystiques au moment où sa volonté d’avoir un enfant se renforçait. Pour surmonter l’infertilité souvent induite par le SOPK, elle a dû se battre à coup de nombreuses recherches sur sa pathologie.
27 ans : c’est à cet âge que Sarah a voulu concevoir son premier enfant. Mais, déjà, elle comprend que quelque chose ne se passe pas comme prévu : « J’ai subi une intervention avec une extraction de quatre polypes à l’utérus. Je me suis dit qu’il allait y avoir un gros problème de fertilité. » Et elle ne s’était pas trompée : plus tard, un premier diagnostic lui est annoncé, et les médecins lui affirment qu’elle ne pourra pas avoir d’enfant naturellement « pendant les quinze prochaines années. » Aujourd’hui maman de deux jeunes filles, Sarah s’est confiée auprès de We Are Patients pour raconter son combat et parler de ses projets.
Qu’as-tu ressenti au moment du diagnostic ?
Sarah : Moi, ce que j’ai compris dans les paroles du médecin lors du premier diagnostic, c’est que j’étais stérile. J’ai tout de suite cru que je ne pourrais absolument pas concevoir, ni naturellement, ni médicalement. Donc, c’est une montagne qui m’est tombée sur la tête, sans que je comprenne ce qu’il se passait. Psychologiquement et physiquement, c’est très, très dur d’apprendre qu’on a un problème de fertilité.
C’est la naturopathic qui t’a aidée à aller de l’avant. Raconte-nous.
Sarah : J’ai rencontré une naturopathe en herboristerie. Elle m’a proposé des plantes, et j’ai suivi cette cure. En tout et pour tout, je suis tombée enceinte quatre fois en un an et demi ! Ça a changé ma vie, parce que j’ai vu des résultats incroyables lors des échographies. Rien que la qualité de l’ovulation. Et, au début, je me disais que naturellement, ça ne fonctionnerait jamais, puisque médicalement, ça ne marchait déjà pas. C’est la puissance de la nature.
Tu as toi-même lancé une marque d’infusions à destination des femmes. Pourquoi ?
Sarah : Je me suis rapidement intéressée à la naturopathie, et au fait de proposer des infusions à base de plantes qui n’existent pas sur le marché. Je me suis lancée dans My Naturel Ova parce que je souffre du SOPK. J’en souffrais encore plus avant. J’ai sorti la Tisane Fertilité en décembre 2022, une infusion qui regroupe six plantes et qui est destinée aux patientes SOPK mais pas que : elle est aussi destinée aux femmes plus jeunes, qui souhaitent préparer leur organisme pour plus tard, aux femmes qui ont des problèmes d’acné hormonal, de chutes de cheveux liées au dérèglement hormonal, d’humeur ou de libido…
Quel serait ton message pour les patient.e.s qui te lisent ?
Sarah : Quand on est dans ce mal, on a tendance à se dire : « Je n’ai pas cette capacité, cette force, ce plus que toutes les femmes ont, naturellement, de concevoir. » […] Peu importe le problème de fertilité que vous avez : ne lâchez absolument pas l’affaire. On n’est pas stérile, donc il faut y croire !
Découvrez son témoignage ci-dessous :