JO 2024. Arnaud est joueur de cécifoot

VIDÉO. Arnaud est atteint de rétinite pigmentaire depuis la naissance. Il a été joueur de cécifoot pendant de nombreuses années. 

 

« Comme je suis non-voyant de naissance, ça a été facile de s’habituer sur le terrain avec le repérage dans l’espace. » Sa passion ne l’a jamais quitté, dès qu’il a entendu parler de ce sport à la télévision Arnaud a tout fait pour le pratiquer. Et ça a payé car il a été jusqu’en finale des Jeux paralympiques de Londres en 2012 ! 

Tu es atteint de rétinite pigmentaire, peux-tu nous parler un peu de cette maladie ? 

Arnaud : La rétinite pigmentaire, ce sont les bâtonnets de la rétine qui ne fonctionnent pas, c’est presque une cécité. J’ai ça depuis la naissance alors pour ma part, je le vis assez bien. J’ai un “petit reste”, je vois la différence entre le jour et la nuit, les grosses ombres. Ça m’aide un peu à me déplacer avec la canne en plus. 

Passionné de foot, tu as été joueur de cécifoot, en quoi ça consiste exactement ce sport ? 

Arnaud : Le cécifoot, c’est du foot pour non-voyants. Il y a le gardien qui est voyant. Et derrière les cages, il y a un guide pour guider l’attaque. La différence entre le foot et le cécifoot, c’est qu’il y a un signalement pour éviter les chocs. Le ballon est sonore, donc il y a des grelots pour qu’on puisse entendre. Lancés à pleine vitesse sans le ballon, on crie « VOY ».  N’ayant pas les yeux, ce sont les oreilles qui travaillent. 

Tu as fait partie de l’équipe de France, comment es-tu arrivé jusque-là ? 

Arnaud : On ne pouvait pas commencer trop jeune, j’ai dû attendre d’avoir 18 ans pour pouvoir jouer mes premiers matchs de championnat. Ensuite, j’ai été repéré par le sélectionneur de l’équipe de France. J’ai fait une première tournée avec le Brésil qui est venu en France en 2005. Après, j’ai fait différentes compétitions internationales : l’Euro, la Coupe du monde, et la meilleure compétition, les Jeux paralympiques. Mes premiers Jeux paralympiques et les seuls que j’ai fait, c’était à Londres en 2012, on y a joué la finale contre le Brésil. Il y avait beaucoup de monde et ça commençait à être reconnu par la presse, par les spectateurs. C’était une ambiance extraordinaire. C’est quelque chose qui est à vivre dans une vie d’autant plus étant médaillé ! 

Découvrez son témoignage ci-dessous : 


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