Mercredi dernier, le documentaire d’Anne-Dauphine Julliand, “Et les mistrals gagnants” est sorti dans les salles. Les premières critiques sont unanimes, c’est un documentaire bouleversant et un véritable hymne à la vie.

Ils s’appellent Ambre, Camille, Charles, Imad et Tugdual, ils ont tous entre 6 et 9 ans, et ils souffrent tous d’une pathologie lourde voire incurable. Ils ont également d’autres choses en commun, un optimisme à toute épreuve et une façon de croquer la vie qui nous fait remettre en question notre vision du monde.

Dans son premier livre “Deux petits pas sur le sable mouillé”, paru en 2011, Anne-Dauphine Julliand nous racontait l’histoire de sa fille Thaïs, décédée d’une maladie rare. Dans ce documentaire elle a choisi de traiter à nouveau le sujet de la maladie chez les enfants. Le résultat est un film solaire marqué par la joie innocente des enfants.

 

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C’est avec une seule caméra que la réalisatrice a suivi le quotidien de ces enfants. Elle ne souhaitait pas que les enfants se sentent traqués afin d’obtenir des réactions authentiques à chaque moment.

Le film débute, certes, avec des scènes difficiles, car très réalistes et mettant en avant le côté de la maladie qui est le plus déplaisant. Mais cela ne fait qu’augmenter le contraste avec la joie qui émane des enfants pendant tout le reste du film.

Ce qu’on retient en sortant de la salle, ce sont les mots d’espoir prononcés par ces jeunes patients, emprunts d’innocence et de sérénité impressionnante; la façon qu’ils ont de relativiser même durant les épreuves les plus difficiles est une leçon de vie qui pourrait servir à n’importe qui.

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