ENDOMÉTRIOSE. Myriam sensibilise et informe grâce à son association

VIDÉO. Myriam est Présidente de l’association Endo Action. Diagnostiquée vers ses 30 ans, elle a longtemps cru que ses douleurs étaient « normales ». Découverte d’un parcours de combattante, plein de résilience et d’espoir.

 

« Il faut vraiment prendre au sérieux la douleur de la femme. » Myriam a fait de cette phrase son credo : à travers son engagement associatif, elle veut montrer que l’endométriose n’est pas un mythe. Alors que cette pathologie touche 1,5 millions de Françaises en 2023 (Inserm), elle témoigne pour We Are Patients et parle de l’importance de la sensibilisation. 

Quand et comment as-tu été diagnostiquée ?

Myriam : J’ai été diagnostiquée vers mes 30 ans, à la suite de règles douloureuses et de problèmes de transit. J’ai été hospitalisée en urgence, et après, on m’a diagnostiquée l’endométriose. J’ai toujours souffert de règles douloureuses, j’avais souvent des problèmes de transit, mais comme on ne connaissait pas la maladie, j’ai grandi en ayant des douleurs tous les mois. Mon entourage me disait que c’était normal parce que j’avais mes règles. Je n’ai pas cherché à en savoir plus… Et, lorsqu’on m’a diagnostiquée, c’est là que j’ai compris que mes douleurs n’étaient pas normales. 

Parle-nous de ton association. 

Myriam : L’association EndoAction a été créée en 2018. Environ 10% de la population sont concernés par l’endométriose, et je ne trouvai pas ça normal qu’on n’en parle pas. Les principales missions de l’association sont la sensibilisation, l’information et le soutien. Nos actions sur le terrain, ça va être de tenir un stand pour sensibiliser le public. Nous avons un groupe de parole sur Facebook, qui s’appelle « Endométriose, infos, conseils et soutien », et dans lequel les personnes peuvent témoigner. Ça permet aussi de se sentir moins seule ! 

Qu’est-ce que tu souhaiterais dire à la communauté We Are Patients ? 

Myriam : Il ne faut pas minimiser l’endométriose. Ce n’est pas qu’un petit bobo de règles. On n’est pas des chochottes ! Il faut vraiment prendre au sérieux la douleur de la femme, et il ne faut rien lâcher. Si vous avez, autour de vous, quelqu’un qui est atteint d’endométriose ou qui pense l’être, soutenez cette personne, encouragez-la à aller consulter et à être diagnostiquée.

Découvrez son témoignage ci-dessous : 

Partager le témoignage sur :

D'autres témoignages qui peuvent vous intéressez :

NF1
Découvrez ce qu’est la neurofibromatose de type 1 dans cette seconde vidéo de notre série informative sur la NF1. Sandrine et Emeline, une mère et sa fille, toutes deux atteintes...
NF1
Découvrez ce qu’est la neurofibromatose de type 1 dans cette seconde vidéo de notre série informative sur la NF1. Retrouvez Emeline, jeune femme atteinte de NF1, qui nous raconte son...
Nicolas et son livre Coeur de Titane
Arrêt cardiaque
VIDÉO. À 41 ans, Nicolas a survécu de justesse à une mort subite : en pleine séance de natation, il sort de la piscine et s’effondre d’un arrêt cardiaque. Autour...