Les douleurs neuropathiques sont particulièrement sévères, durables et néfastes à la qualité de vie. On estime qu’en France, 1 personne sur 4 ayant une douleur chronique présenterait des douleurs neuropathiques et que celles-ci concerneraient 7% de la population générale (1). Pourtant, elles restent méconnues, sous-évaluées et diagnostiquées tardivement. Entre l’apparition d’une douleur neuropathique et son diagnostic, il s’écoule en moyenne un an et demi. Ces douleurs, souvent invisibles, sont difficiles à comprendre et à décrire au médecin.
Une douleur qui dure est usante, moralement et physiquement. Elle peut favoriser les troubles du sommeil, le stress, l’anxiété et la déprime, mais aussi, du fait des contractures musculaires, des mauvaises postures et/ou de la sédentarité qui entraînent elles-mêmes d’autres douleurs.
Plutôt que de se résigner à subir vos douleurs, parlez-en sans délai à votre médecin traitant.
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(1) Verdu, B., Decosterd, I. (2008). ‘Douleurs neuropathiques : quelques pistes pour une évaluation structurée et une prise en charge spécifique et globale’, Rev Med Suisse 2008; volume -6. no. 162, 1480 – 1490.
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