DIABÈTE. Pauline fait de sa maladie une force

VIDÉO. Diagnostiquée il y a plusieurs années d’un diabète de type 1, Pauline a appris à vivre avec la maladie au quotidien. Parce qu’elle ne se retrouvait pas dans les évènements organisés autour du diabète, elle a décidé de créer les siens.

« La punchline, derrière tout ça, c’est : ‘Le diabète, un art de vivre’», nous explique Pauline. Pour We Are Patients, elle revient sur son parcours et sur ce qui l’a amenée à mettre en place des évènements autour du diabète et du quotidien des personnes atteintes de maladies auto-immune. 

Comment as-tu été diagnostiquée ? 

Pauline : J’habitais au 6ème étage d’un immeuble, sans ascenseur. Je montais les marches depuis 6 ans, sans problème. Ça faisait quelques semaines, voire quelques mois, qu’au bout du deuxième étage, j’étais épuisée. J’étais déjà assez sportive, et j’ai mis ça sur le dos du stresse et de la fatigue. Et puis, finalement, je fais la prise de sang. Je vais au restaurant, parce qu’à l’époque, je testais des restaurants pour un guide parisien. Ça fait un peu blague, mais c’est vrai : à mon deuxième dessert, mon médecin m’a appelé en me disant que c’était bien confirmé, que c’était un diabète de type 1.

D’où t’es venue l’idée d’organiser tes propres évènements autour du diabète de type 1 ?

Pauline : On m’a proposé d’assister à des évènements au sein de l’hôpital. Je ne m’y retrouvais jamais, parce qu’on parlait du diabète de type 2… Et j’ai eu besoin de faire ce que je ne trouvais pas. Donc, ça a commencé en 2016, avec un premier évènement. J’étais enceinte de ma première fille ! Il y avait une cheffe naturopathe, une coach en développement personnel… Le thème de cette soirée, c’était « Comment s’accepter ».  J’ai pu, ensuite, parler du dépassement de soi, de l’activité physique, du sport, de la maternité. Tous ces petits items que l’on vit tous, et encore plus avec les maladies auto-immunes.

Parle-nous de ton prochain évènement.

Pauline : Comme je fais un peu de surf avec le diabète, la grosse problématique pour moi, c’est de ne pas être connectée à ma téléphone et à ma glycémie. Ça a été hyper thérapeutique pour moi de dépasser mes peurs, de me faire confiance, de m’écouter. Donc, c’était aussi quelque chose que je voulais partager ! Du 24 au 27 mai, j’organise un évènement sur 3 jours pour apprendre la surf therapy.

Découvrez son témoignage complet ci-dessous :