VIDÉO. La photographie comme thérapie : c’est le choix qu’a fait Aurélie, 37 ans, diagnostiquée d’un cancer de l’ovaire en 2021. Après avoir perdu ses cheveux et subi une opération qui lui a laissé une grande cicatrice, elle a réappris à s’aimer grâce au travail de plusieurs photographes.
En quoi la maladie a modifié le regard que vous portez sur vous-même ?
Aurélie : Ça a modifié énormément de choses dans mon regard, puisque j’avais des cheveux très longs et un ventre qui n’avait pas du tout été abimé par les grossesses. Tout a changé dans mon apparence, et très vite. J’ai perdu beaucoup d’organes qui, dans les standards, font partie de ce qui fait de nous une femme.
Pourquoi est-ce important pour vous de photographier la cicatrice que vous avez sur le ventre ?
Aurélie : Être photographiée malgré ma cicatrice me semble important. Pour moi, c’est important de la mettre en lumière. Je me dis aussi qu’à travers mes photos, je peux montrer qu’une cicatrice ne doit pas être limitante et ne veut pas dire qu’on doit se cacher. Elle témoigne d’un parcours de vie, d’un combat, et peut-être même d’une victoire !
Parlez-nous de l’importance de la photographie dans votre parcours.
Aurélie : Dans mon cas, j’ai utilisé la photographie comme une thérapie. Elle m’aide à accepter tous les changements que j’ai subi, et je la conseille à d’autres personnes qui ont des complexes, des cicatrices…
Découvrez son témoignage ci-dessous :