VIDÉO. Guérie d’un cancer du sein, Nathalie est engagée dans la fondation Apicil et nous raconte ses visites à la Maison des Bonnes Fées.
Qu’avez-vous ressenti au moment du diagnostic ?
Je me suis dit que c’était une expérience que j’allais traverser. Je n’ai pas eu très peur. En fait, j’ai été rassurée rapidement, puisque l’on m’a dit que le cancer était diagnostiqué tôt et qu’il n’y avait pas de pronostic vital en jeu. Je me suis surtout demandé comment j’allais l’annoncer à mes proches. Comment vont-ils le vivre ? J’ai d’abord pensé à eux, à mes enfants, à mes frères et soeurs, à mes amis… En me disant que je ne voudrais pas représenter un problème pour eux.
Pouvez-vous nous parler de votre engagement ?
Je suis directrice d’une fondation qui s’appelle Apicil et dont l’objet est la lutte contre la douleur physique et psychique. Ça fait 16 ans que je travaille pour la fondation, et on encourage principalement le développement de techniques complémentaires : sophrologie, relaxation, hypnose. On finance des postes de socio-esthéticien(e)s, d’art-thérapeutes, de personnes qui viennent apporter de la douceur.
Vous avez participé à plusieurs ateliers de la Maison des Bonnes Fées pendant votre traitement. Qu’en avez-vous pensé ?
Je suis venue régulièrement à la Maison des Bonnes Fées. Ces rendez-vous étaient des rendez-vous choisis, des rendez-vous qui n’étaient pas imposés par les traitements. Quand on est patient, on patiente, on subit. Mais lorsque l’on vient à un rendez-vous de socio-esthétique à la Maison des Bonnes Fées, on vient recevoir du soin pour soi, pour se faire du bien, pour atténuer les effets secondaires des traitements. Je trouvais aussi très intéressant d’avoir un rendez-vous sans autres patients. En fait, je n’avais pas envie de partager cette expérience avec les autres patients au moment où je le vivais. C’était mon expérience singulière en tant qu’individu.
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