CANCER DE LA PEAU. Trois questions à Cécilia, dépistée tôt et guérie d’un cancer de la peau

VIDÉO. À 25 ans, Cécilia est diagnostiquée d’un cancer de la peau. Aujourd’hui, elle prône ce qui l’a sauvée : le dépistage précoce.

Comment ton cancer de la peau a-t-il été dépisté ?

Un matin, je vois dans le miroir que j’ai un grain de beauté que je ne connais pas, qui me parait suspect. Je me dis : “Tiens, il faudrait quand même que j’aille consulter.” Le dermatologue me dit tout de suite :  “Ce grain de beauté ne me plaît pas. On l’enlève de suite.”  Une semaine après, il m’appelle et me dit : “Il faut absolument que vous veniez.” À peine arrivée, il me déclare : ” C’est un mélanome malin. Vous avez un cancer de la peau.”

Comment as-tu réagi ?

Je m’étais dit que ça nous arrive quand on est vieux, quand on a trop pris le soleil. Je suis quelqu’un qui bronze très bien mais je me protégeais quand même. Je faisais du twirling bâton à haut niveau et je partais pour la coupe d’Europe. Je me suis faite opérer une semaine avant donc il était clairement interdit et impossible pour moi de faire cette compétition.

En quoi le dépistage est-il important, selon toi ?

Il faut quand même savoir que le cancer de la peau, c’est un cancer qui se guérit relativement bien s’il est pris en charge à temps. Mais c’est également un des plus dangereux et des plus rapides, d’autant plus quand on est jeune. C’est pour ça que il faut se faire dépister. On pourrait éviter vraiment beaucoup de maladies si on pouvait être pris en charge à temps sur des petites choses comme ça qui peuvent devenir vraiment très graves et dramatiques.

Découvrez son témoignage ci-dessous :