CANCER DU SEIN. Lutter contre son cancer comme dans une compétition

VIDÉO. En novembre 2023, Florence apprend que son cancer du sein récidive. Véritable force de la nature, elle ne se laisse pas abattre : pourquoi pas vivre cette épreuve comme un challenge sportif ?

À 60 ans, la force de se battre ne l’a pas encore quittée. Grande sportive, Florence a choisi d’affronter son cancer grâce à l’activité physique. Elle explique : « Le sport a été, pour moi, une manière de dire que je n’étais pas malade. » Aujourd’hui, elle livre à We Are Patients les hauts et les bas de son parcours, en évoquant notamment son passage par le Triathlon des Roses, grande compétition sportive organisée par la Fondation Arc

Vous vous battez contre un cancer récidiviste. Comment s’est passée l’annonce du diagnostic ? 

Florence : Le second cancer, je l’ai découvert de manière fortuite, à la maison, en me faisant une palpation sous la douche. Je suis donc allée consulter et, trois semaines plus tard, j’ai été contactée par ma gynécologue, qui m’a effectivement annoncé un cancer triple négatif sur le sein droit. J’avoue qu’à ce moment-là, je me suis totalement effondrée. Je crois que ça m’a coupée les jambes. Il y a un moment de solitude, en fait… On se sent un peu démuni.

En quoi le sport vous a été indispensable pendant votre parcours ?

Florence : De par ma nature, je suis quelqu’un de sportive. Je ne me suis pas arrêtée, j’ai continué mon sport. Je faisais environ deux à trois séances de sport par semaine. Le sport a été, pour moi, une manière de dire : « Non, je ne suis pas malade. En tout cas, si je le suis, on va faire comme si je ne l’étais pas. » Je ne voulais pas renvoyer cette image, et je l’ai vraiment vécu comme une compétition. Je me suis dit : « Il faut s’échauffer, on va faire la course de fond. Et puis, dans la finalité, il va falloir que tu trouves un objectif à tout ça. »

Cet objectif, c’était le Triathlon des Roses ?

Florence : Oui ! C’était une manière pour moi de tourner la page, de dire que c’était fini et que, maintenant, j’allais pouvoir passer à autre chose. Pour moi, le but n’était pas de faire un chrono, mais plutôt de dire : « J’ai vaincu le cancer, je suis vivante et je suis sur la ligne de départ. » C’est un très, très bon souvenir. Je vais garder, pendant longtemps, ces images de soutien, d’encouragements et de remerciements.

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