CANCER DU SEIN. Gérer un cancer à 25 ans : le combat de Leïla

VIDÉO. Être touchée par le cancer à 25 ans n’est pas une épreuve facile. Malgré l’absence d’antécédents familiaux, Leïla n’a pas pu échapper à son diagnostic : en novembre 2022, elle apprend qu’elle est touchée par un cancer du sein.

 

Leïla a 25 ans lorsqu’elle découvre une petite boule logée en haut de son sein gauche. Inquiète, elle consulte son médecin et sa gynécologue. Le diagnostic est sans appel : la jeune femme est touchée par le cancer, malgré son jeune âge. Deux ans plus tard, Leïla témoigne pour We Are Patients de son parcours, de son combat et de sa détermination à guérir.

Comment t’es-tu sentie à la suite de l’annonce de ton diagnostic ? 

Leïla : Sur le coup, je me suis effondrée, et en même temps, je n’ai pas réalisé. La première chose à laquelle j’ai pensé, c’est : « Comment je vais pouvoir le dire à mes proches ? Comment je vais pouvoir leur faire vivre ça ? » Je savais qu’on pouvait avoir des cancers jeunes. Moi, je n’ai pas du tout d’antécédents familiaux : j’en avais conscience, mais je ne pensais pas que ça pouvait me tomber dessus.

Quels ont été les impacts du cancer et des traitements sur ta vie personnelle ? 

Leïla : D’un point de vue personnel, j’ai eu beaucoup de chance, parce que j’ai une grande famille. On est quatre frères et soeurs, et j’ai sept neveux et nièces. J’ai mon copain qui est là, et ils ont vraiment tous été très présents. L’une de mes nièces s’est fait couper les cheveux pour pouvoir me faire une perruque. Évidemment, on lui a expliqué que je ne pouvais pas prendre ses cheveux pour me faire une perruque, mais elle a été chez le coiffeur exprès pour le faire, elle a fait don de ses cheveux et elle continue de le faire.

En quoi le sport t’a aidée pendant ton parcours ? 

Leïla : C’est vrai que j’ai toujours fait du sport. Du coup, pendant les traitements, ça a été l’une des premières choses que j’ai demandée à mon oncologue : si j’allais devoir arrêter le sport. Et elle m’a dit : « Tant que vous vous en sentez capable, allez-y, mais adaptez en fonction de votre état. » C’est ce que j’ai fait ! Et clairement, le sport pendant les traitements a été un exutoire. C’était vraiment nécessaire pour évacuer toutes les émotions qu’on se prend d’un seul coup.

Parle-nous de ta participation au Triathlon des Roses, en 2023. 

Leïla : J’ai participé au Triathlon des Roses avec la Fondation ARC en octobre 2023, en relais dans une équipe de trois, pour faire les trois kilomètres de course à pied. Ce challenge m’a vraiment beaucoup apporté. J’ai pu me prouver à moi-même que j’étais capable de récupérer et de courir trois kilomètres ! Les gens vont se dire : « Mais trois kilomètres, ce n’est rien. » Or, après un an de traitements et d’émotions dans tous les sens, ce n’était quand même pas gagné.

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