Comment as-tu vécu l’annonce du diagnostic, quand tu étais jeune ?
Pablo : Ça a été compliqué, parce qu’en fait, je voulais que l’on pose des mots sur mes douleurs et ma souffrance, mais que personne ne comprenait ce qu’il m’arrivait. Forcément, ça ne se voit pas physiquement. Dans tous les cas, on ne s’attend jamais à recevoir une nouvelle comme celle-là, à apprendre qu’on a une maladie. On m’a dit ça comme si j’avais eu un rhume ! J’étais un peu abasourdi.
Qu’est-ce qui t’a aidé à aller de l’avant ?
Pablo : J’ai repris goût à la vie grâce à ma foi. Mes douleurs n’ont pas disparues, mais j’ai trouvé un nouveau but dans ma vie. J’ai trouvé cette force pour aller de l’avant, et j’ai trouvé cet espoir pour me dire que je ne suis pas là pour rien. J’ai toujours aimé écrire et, en fait, j’avais beaucoup de textes que j’avais écrit pendant que j’étais à l’hôpital, par exemple. J’ai décidé de les mettre en musique et, de fil en aiguille, ça a pris forme dans ce monde chrétien que j’avais redécouvert.
Quelle est ta plus grande fierté ?
Pablo : Ma plus grande fierté, c’est ma persévérance, dans le sens où c’est un long combat. Ce que je conseille à tous, c’est de ne pas lâcher, parce que quand on lâche, on part en déprime. Je pense qu’avoir un but et ne jamais rien lâcher, c’est ma plus grande fierté dans mon parcours.
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