Du premier verre à 16 ans jusqu’à la descente aux enfers, Laurence, cadre supérieur a tout perdu à cause de l’alcool. Aujourd’hui, elle ne boit plus une goutte et fait de la prévention pour aider les jeunes.
Laurence a 35 ans lorsque son mari décède. Cette disparition très brutale la plonge dans la dépression puis dans l’alcoolisme.
Je vais vraiment tomber dans la dépendance à l’Alcool le jour où mon mari décède. J’avais 35 ans, c’est donc une atroce souffrance, et je vais donc utiliser l’alcool comme un anxiolytique.
Cadre supérieur dans une grande entreprise, Laurence évoluait dans un environnement professionnel avec des mondanités, là où il était difficile de refuser un verre. Ce qu’elle ignorait, c’est qu’elle était déjà fragile depuis l’âge de quinze ans. Un jour, lors d’une soirée de fin d’année, Laurence s’écroule ivre morte, parterre, devant tous ses collègues. Trois jours plus tard, elle se fait virer.
Alors que j’avais bien demandé à mes collègues de ne pas me tenter. L’un d’entre eux m’a tendu une coupe de champagne et là ça m’a été fatale. Je vais m’effondrer, mon corps lâche, je vais m’écrouler ivre morte, à la cérémonie des vœux. J’aurais préféré que l’on m’accompagne, à la place de me regarder par terre, ivre morte.
Cette force de la nature est aujourd’hui sortie d’affaire. Cela fait 10 ans qu’elle n’a plus touché une goutte d’alcool et elle ne s’est jamais sentie aussi bien.
Le déclic qui m’a déculpabilisé, ce sont les mots du médecin qui m’ont dit : ca n’est pas de votre faute, je vais vous soigner.
Aujourd’hui, Laurence fait de la prévention. Elle aide les jeunes… Parce que ça n’arrive pas qu’aux autres.
Découvrez son témoignage ci-dessous :
Laurence nous parle de son histoire…