VIDÉO. Angélique est la maman de Luka, diabétique de type 1. Habitante d’une petite commune, elle a créé l’association Barbadiab pour que les enfants diabétiques et leurs proches se sentent moins seuls.
Comment Luka a été diagnostiqué ?
Il faisait les hérésies et il buvait jusqu’à quatre litres d’eau par jour. Ça nous a alerté. Je connaissais la maladie parce que je suis aide soignante mais c’est une maladie que je n’ai jamais voulu apprendre. Au final, elle est venue frapper à notre porte et elle a touché mon enfant.
Est-ce que tu connaissais suffisamment le diabète lorsque celui-ci a touché ton fils ?
J’avais des idées reçues sur le diabète comme toute personne, parce que le diabète est très mal connu. On confond deux diabètes : le diabète de type un et le diabète de type deux. Chez les enfants, le diabète de type un, c’est le pancréas qui a arrêté de fonctionner ou qui fonctionne très mal. Ce n’est pas dû à la malbouffe, ce n’est pas dû au sucre. Au contraire, Luka, s’il n’a pas de sucre, c’est comme une voiture sans essence : il n’avance plus.
Pourquoi avoir créé l’association Barbadiab ?
Nous avons créé le 31 mai l’association Barbadiab. Barba parce que Luka, quand il est en hyperglycémie, je l’appelle ma barbe à papa. Et Diab, on y met ce qu’on veut : diable ou le diabète. Mon souhait, c’est de faire rencontrer les enfants diabétiques de type un dans nos campagnes pour se retrouver entre parents et aidants mais surtout pour que les enfants diabétiques puissent voir qu’ils ne sont pas tous seuls.
Découvrez son témoignage ci-dessous :