CANCER. Laurie nous parle de la mutation génétique qui la met en danger

VIDÉO. Laurie est porteuse d’une mutation génétique qui la prédispose à l’apparition de certains cancers, comme le cancer du sein, des ovaires ou du pancréas. Pour We Are Patients, elle revient sur son parcours de prévention et nous parle de son livre, « Ma vie sans cancer ».


« Savoir, c’est une chance »
, nous explique Laurie pendant notre entretien. Pour elle, rien n’est plus important que la prévention : dès qu’elle a appris l’existence du gène BRCA2 dans son corps, elle a fait le choix d’enrayer les risques de cancer. Après une mastectomie avec reconstruction immédiate, elle s’est lancée dans une opération des ovaires : un « parcours du combattant » semé d’embuches. 

Raconte-nous comment tu as été diagnostiquée.

Laurie : Le diagnostic s’est fait en plusieurs étapes, parce que ma maman a été malade pendant de longues années. Moi, j’ai su en 2019, le jour de la naissance de mon fils, que ma mère était porteuse. C’est seulement six mois plus tard que je me suis dit : « Mais, en fait, c’est génétique ! Donc, si elle l’a… » Avec ma soeur, on a décidé de se faire tester en septembre 2019. J’ai appris fin novembre 2019 que j’étais porteuse.

Tu as écrit un livre en parallèle des opérations que tu as suivi pour éloigner les risques de cancer. Peux-tu nous en parler ? 

Laurie : J’ai toujours aimé écrire. Le matin de mon opération, on m’a réveillée très tôt, et pendant cette attente, j’ai pris mon carnet et j’ai commencé à écrire. J’ai écrit tout le premier chapitre. Assez rapidement, je me suis rendue compte que je n’étais pas du tout la seule à vivre ça. J’ai décidé de sortir mon livre cette année [2024, ndlr], le 4 février, qui est une date importante pour moi puisque c’est la Journée internationale de lutte contre les cancers.

Dans « Ma vie sans cancer », tu parles notamment de ta mutation génétique. Pourquoi était-ce important pour toi de prendre la parole à ce sujet ?

Laurie : Mon idée, depuis le début, c’est de faire parler des cancers génétiques et de leur prévention. Je trouve que savoir, c’est une chance. Alors, c’est sûr que savoir qu’on est BRCA, c’est un peu une tuile ! Par contre, ça nous permet de pouvoir choisir, de pouvoir décider soi-même. Pour moi, il y a un vrai message d »espoir. Si on fait le choix de la prévention, il faut y aller jusqu’au bout !

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