VIDÉO. Cloé est diabétique de type 1. Elle a créé le collectif « Les Déesses sucrées » et organise des rencontres entre femmes diabétiques.
Comment as-tu appris que tu étais diabétique de type 1 ?
À l’époque, j’étais en troisième et je faisais de la danse classique et contemporaine à haut niveau. J’avais perdu beaucoup de poids, j’étais très fatiguée. Mes parents ont décidé de me faire faire une prise de sang. Le résultat est tombé : j’avais bien un pancréas défaillant. Suite à cela, j’ai été hospitalisée pour mettre en place le traitement par insuline.
En tant que diabétique, comment gères-tu ton alimentation ?
En tant que diabétique de type 1, je peux manger absolument comme tout le monde. C’est juste qu’il faut que j’adapte les doses d’insuline que je vais devoir m’administrer en fonction de la charge glucidique de l’indice glycémique qui est contenu dans chaque aliment. Mais en soi, il n’y a pas de privation, de restriction. Après, c’est comme tout un chacun, il faut faire attention à ce qu’on mange, qu’on soit diabétique ou non.
Parle-nous de ton collectif « Les Déesses sucrées ».
À la suite du livre que j’ai sorti, « 1,12g/L, ma vie avec le diabète », je me suis dit qu’il fallait aller plus loin. Le collectif que j’ai créé en septembre 2021 s’appelle « Les Déesses sucrées ». Pour l’instant, on se rencontre de manière mensuelle autour de quelques verres en soirée, le week-end, juste pour parler diabète. On parle aussi de la vie de tous les jours, de toutes les problématiques qu’on peut rencontrer mais aussi de nos fiertés, nos bonheurs.
Découvrez son témoignage ci-dessous :