VIDÉO. Après la naissance de son fils Nathanaël, Rachel s’effondre en apprenant qu’il est atteint de trisomie 21. Elle nous raconte aujourd’hui comment son petit garçon lui a donné l’envie d’avancer et de fonder l’association « Un chromosome d’amour en plus ».
Comment avez-vous appris la maladie de Nathanaël ?
Les équipes médicales ne nous en ont pas parlé tout de suite, elles ont attendu qu’on profite de la naissance, qu’on profite des premiers instants. On s’en doutait, mais ça a quand même été un choc. Moi, je me suis effondrée, j’ai beaucoup pleuré, mais c’est lui finalement qui m’a aidée. Il était là, avec son sourire, j’ai tout de suite eu un coup de coeur. Je le trouvais effectivement différent de son frère, mais il avait une bonne bouille ronde, de jolis yeux, donc je suis tout de suite tombée amoureuse de lui. Et ce qui nous a beaucoup aidé, c’est d’en parler, de faire connaître la trisomie 21.
C’est pour cela que vous avez créé votre association, « Un chromosome d’amour en plus » ?
L’association, on l’a créée un peu moins d’un an après la naissance de Nathanaël. On l’a créée avant tout pour parler de la trisomie 21, mais aussi pour aider les parents confrontés comme nous à l’annonce de la maladie à la naissance ou durant la grossesse. On les aide comme ça, à travers des messages, des réunions. On a fait une exposition aussi, pour faire changer les regards sur la trisomie 21.
Êtes-vous fière du chemin parcouru ?
Ma victoire de maman, c’est de voir comme il est épanoui. Aujourd’hui c’est un petit garçon heureux, qui va à l’école. Quand je vais le chercher ou le conduire, les parents connaissent tous Nathanaël. Rien que ça, c’est une belle victoire : faire connaître la trisomie 21, et que les gens n’en aient pas peur. Et ils sont tous contents que Nathanaël soit dans la classe de leurs enfants.
Rachel conseille aux parents qui vivraient la même chose d’en parler et de ne pas hésiter à se rapprocher d’associations. Vous pouvez entrer en contact avec « Un chromosome d’amour en plus » sur Facebook ou Instagram.
Retrouvez son témoignage intégral en vidéo :